Ce jeudi 6 décembre 2018, le Cercle Littéraire a présenté sa 4ème séance consacrée à Chateaubriand.
Sur le thème d’une balade en images des remparts de Saint-Malo au château de Combourg, les années de jeunesse de Chateaubriand ont été revisitées au travers de passages des Mémoires d’Outre-Tombe lus par des membres de l’UTEL. Dans cette œuvre colossale, sorte de récit autobiographique sur fond d’histoire de France, Chateaubriand dira de la cité corsaire : « C’est sur la grève que j’ai été élevé, compagnon des flots et des vents » et à propos du château, berceau du Romantisme, il écrira : « C’est dans les bois de Combourg que je suis devenu ce que je suis ». Ces deux cités ont ainsi contribué à forger son caractère si particulier…
Ce fut l’occasion pour beaucoup de retrouver avec plaisir ce grand écrivain français précurseur du Romantisme, né il y a 250 ans.
Le prochain Cercle Littéraire… sera un voyage littéraire qui aura lieu le jeudi 21 mars 2019 à Roisin dans l’univers poétique de l’auteur Emile Verhaeren à l’occasion du Printemps des Poètes. Il y a tant à découvrir dans la vie et l’œuvre de cet homme et poète multiple ! Alors à bientôt pour une nouvelle aventure littéraire !
François-René de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4/9/1768, décédé à Paris le 4/7/1848,enterré à Saint-Malo sur l’îlot du Grand-Bé. Pair de France, ministre, ambassadeur, grand officier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre de Malte, académicien et écrivain.
Issu d’une très ancienne lignée de noblesse bretonne, sa famille est rétablie de la ruine par la réussite de son père dans le commerce maritime. Il vit d’abord une enfance oisive à Saint-Malo, puis une adolescence tourmentée au château de Combourg racheté par son père. Brillant dans ses études, révolté par les excès de la Révolution, il se trouve une vocation de voyageur et part pour l’Amérique en 1791. De retour l’année suivante, il épouse Céleste Buisson de la Vigne, qu’il quitte aussitôt pour rejoindre l’armée des émigrés. Blessé et malade, il survit misérablement en Angleterre en faisant des traductions latines, et publie en 1797 son 1er ouvrage Essai sur les révolutions.De retour en France en 1800, il publie Atala, René et surtout Le génie du Christianisme. Ecrivain reconnu,il obtient son retour en grâce auprès de Napoléon qui le nomme secrétairede légation àRome où Pauline de Beaumont, sa maîtresse - la première d’une longue série - meurt entre ses bras. Nommé ambassadeur puis ministre sous la restauration, il effectue une brillante carrière politique entrecoupée de nombreuses disgrâces dues à son caractère emporté. Monarchiste légaliste et âpre défenseur de la liberté de la presse, il se retire après « l’usurpation » du pouvoir par Louis-Philippe. Il laisse une impressionnante et variée production littéraire : Essais politiques (De Buonaparte et des Bourbons), œuvres de voyage (Itinéraire de Paris à Jérusalem), études historiques, correspondances, romans (Les Natchez). Considéré comme le père du romantisme, il décrit les pensées, le moi intérieur, le vague à l’âme et les passions avec un talent très personnel.
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